Cette etude a pour but d'entreprendre les fondements d'une nouvelle approche vers le nouveau paradigme de la comprehension du mondem ou plutot de l'Etre.
Notre vision du monde et de la realite ou le Reel se concevait comme totalement epuise dans l'o ...
Cette etude a pour but d'entreprendre les fondements d'une nouvelle approche vers le nouveau paradigme de la comprehension du mondem ou plutot de l'Etre.
Notre vision du monde et de la realite ou le Reel se concevait comme totalement epuise dans l'observation qu'on en faisaitm a ete totalement bouleversee par les nouvelles decouvers, comme la theorie de la relativite generale et la decouverte de la physique quantique. C'est ainsi que la conception traditionnelle de la matiere comme substance et element stable y a disparum et des problemes tout a fait inattendusm comme celui d'une definition de l'objectivite, celui du role de l'experimentateur, ont surgi dans le domaine de la connaissance.
Cependantm le reel, dirait-on, se derobe sans cesse et, a se presenter sous des aspects de plus en plus fragmentes dans la pratique, mais de plus en plus inaccessibles pour une pensee qui voudrait le retotaliser, devient enigmatique, opaque, source de questionnement plutot que de certitude. C'est pourquoi la question de l'Etre resurgit plus que jamais.
Or, l'Etre, meme ne peut se reveler que dans une vision illuminative qui transcende dans le secret de l'ame les feintes oppositions de la matiere et de l'esprit, de la realite objective et de l'idealite subjective. Ce monde, c'est celui d'une imagination, c'est-a-dire, l'Imaginaire, et c'est aussi celui du modele de notre propre univers.
C'etait pour elucider l'existencem et l'efficacite de ce monde, de l'Imaginaire qu'a ete ecrit l'article qui s'intitule "Image de l'Etre, Etre de l'image" en examinant le rapport entre l'Etre et l'image autour de l'image symbolique.
L'Imaginaire, ou plutot l'Imaginal, dans lequel sont centrees les images symboliques, se montre dans notre ame comme l'epiphanie de l'Etre profond et invisible. Dans ce monde, l'etre de l'image, en tant que moyen d'acceder a l'Etre profond, pourrait etre consideree comme plus important que l'etre visible dans notre monde phenomenal.
En tant qu'"monde intermediaire" entre l'Etre lui-meme et le monde sensible et materiel dans lequel nous vivons, l'Imaginaire, parait poser l'existence d'un monde ou d'un reel potentiel. Les philosophes medievaux le nommaient un "Unus mundus". Cela veut dire un "Monde Un virtuel" par rapport a la realite immediate du monde.
C'etait une bonne occasion pour eclaircir ce monde virtuel d'etudier les images des quatre elements.
Les quatre elements sont depuis longtemps consideres comme substances objectives et insecables. Il existe pourtant d'autres pensees sur les elements proches du point de vue structural, comme l'explication structurale de Platon et du travail alchimique.
Pour les alchimistes, l'element est la manifestation singuliere d'un ensemble momentanement coherent et a cet egard symbolique de qualitesm dominantes a un moment donne de l'OEuvre. On definit ainsi l'element parce que le travail alchimique repose sur la conception de 'Un-Tout'. L'Un se multiplie pour mieux revenir a lui-meme, transmue. Dans ce processus, les quatre elements se circulent les uns dans les autres. La dynamique elementale ne tient donc pas seulement a ce trasfert de qualites permettant la transmutation, mais a ce aue chaque element est lui-meme interieurement dynamise par ce processus comparable.
Il s'agit de la dualitude contradictoire de la vie. C'est la raison pour laquelle on voudrait poursuivre le processus de la connaissance profonde pour saisir la complexite et la situation contradictoire, de l'Etre et de sa vie qui se constitue en le systeme pluralisant et hierarchisant.
Ce dont il s'agit, en fin de compte, c'est de trouver une position ou l'on peut tenir en meme temps l'idee de l'unite primordiale du reel et la constatation de l'extreme heterogeneite de la realite immediate. Cette position, pourrait-on appeler "unite differentielle" Cette unite, nous ne l'atteeindrions jamais que d'une facon epiphanique, c'est-a-dire qu'a travers l'Imaginaire.