1.Etude de Paul Claudel:
Dans une oeuvre nommee Choses de Chine publiee en 1936, Claudel avoue comme suivant: "Comme j'ai aime la Chine! Il y a ainsi des pays, que l'on accepte, que l'on epouse, que l'on adopte d'un seul coup comme une femme, comm ...
1.Etude de Paul Claudel:
Dans une oeuvre nommee Choses de Chine publiee en 1936, Claudel avoue comme suivant: "Comme j'ai aime la Chine! Il y a ainsi des pays, que l'on accepte, que l'on epouse, que l'on adopte d'un seul coup comme une femme, comme s'ils avaient ete faits pour nous et nous pour eux!〔...〕Ce qui me semblait particulierement delicieux, c'etait cette spontaneite, cette ebullition sans contrainte, 〔...〕cette presence universelle de la famille et de la communaute, et aussi, faut-il le dire, ce sentiment partout du surnaturel, ces temples, ces tombeaux, ces humbles petits sanctuaires."
La declaration remarquable ci-dessus m'inspirait une certaine curiosite profonde: quelle est la raison pour laquelle Claudel aimait-il tant ce pays d'Extreme-Orient comment sont les choses, bien marquees dans la citation ci-dessus, qui lui "semblaient particulierement delicieux" pourqoui ces choses, entre autres, dont il parle lui sont si charmantes et si impressionantes
Ainsi donc, notre etude a pour objet de repondre a cette curiosite personnelle, autrement dit a ces questions posees ci-dessus. Selon l'auteur, ce qui etait si delicieux a l'auteur se resume comme ceci: la vie grouillante dans la spontaneite et l'ebullition sans contrainte, les temples et les sanctuaires, et les tombeaux.
2. Etude d'Henri Michaux:
Henri Michaux, "homme de quête et de révolte", voyage beaucoup; selon lui, lui-même voyage "pour expulser de lui sa patrie, ses attaches de toutes sortes et ce qui s'est en lui et malgré lui attache de culture grecque ou romaine ou germanique ou d'habitude belges". Il n'aime pas sa civilisation qui a tous les defauts: il en degoute qui n'a a offrir que le desir, l'avidite, la lutte, ayant cause la premiere guerre mondiale.
En 1930, il voyage enfin en Asie; ce voyage est en quelque sorte celui en quete d'oxygene pour lui-meme, en consequence pour sa civilisation en crise spirituel. Et il s'applique a ce voyage, ayant l'espoir d'une reviviscence qui emprunterait a l'Orient ses forces. Meme en arrivant en Aise, il craint de ne trouver que des pays et des peuples sans importance. Mais pourtant il rencontre les Indes et la Chine, lesquelles contentent son espoir de lui donner une revigorante nourriture; c'est ainsi que, selon lui, les Indes deviennent "le premier peuple en bloc, paraissant repondre a l'essentiel, qui dans l'essentiel cherche l'assouvissement, enfin un peuple meritant d'etre distingue des autres."; c'est ainsi que La Chine devient "un pays surlequel il ecrit trop vite, dans l'excitation et le surprise emerveillee d'etre touche a ce point, pays qu'il lui faudra mediter et ruminer ensuite pendant des annees." Et enfin pour l'auteur ces pays sont ceux qui font sentir "la joi de revivre".
Mais qu'est-ce ce qui lui fait sentir "la joie de vivre" Le titre de l'oeuvre, Un Barbare en Asie, paru apres etre rentre de ce voyage suggere la reponse a la question. En se placant ‘Un Barbare europeen, il dit avec esprit qu'il a apris en Asie des sagesses de l'esprit cultive.
Quelles sont les sagesses asiatiques, donc, qui ont fait sentir "la joie de vivre" Ces sagesses, bien-sur, seraient celles pouvant inspirer a la civilisation occidentale en declin la reviviscence.
Et notre etude a pour objet de repondre a la question posee ci-dessus, basee sur son oeuvre, Un Barbare en Asie(1933), tire de son voyage en Asie, entre autres aux Indes, en Chine, et au Japon.